Une bonification de 190 000 $ qui permettra d'investir davantage, à titre d'exemple, dans :
Une bonification de 916 000 $ qui vient s'ajouter au budget déjà existant de 550 000 $ pour :
Une bonification de 800 000 $ qui vient s'ajouter au budget déjà existant de 1 000 000 $ permettant d'ajouter les actions suivantes :
Un investissement de 3 800 500 $ permettra de :
Un investissement de 1 100 000 $ contribuera à :
Un investissement de 1 062 500 $ aidera à :
Une bonification de 270 000 $ permettra de :
Aux améliorations de services s'ajoute une bonification au protocole d'entente avec la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux de l'Outaouais dans le but d'offrir un service de qualité aux citoyen(ne)s sur une longue durée, qui permettra à l'organisme d'assurer le bien-être animal et de bénéficier de revenus stables et prévisibles.
Total des investissements : 705 M$, dont 237 M$ en 2024
Le Plan sera financé par différentes sources, dont le fonds dédié qui se poursuit à l'équivalent de 1 % des revenus de taxes financé par la dette, des règlements d'emprunts, des subventions, la réserve cycle de vie et une hausse de la taxe sur les terrains vagues desservis. De plus, la mise en place d'une nouvelle taxe sur les parcs de stationnement nous permettra de bonifier les investissements en infrastructure.
Ce plan comprend la poursuite de plusieurs projets majeurs en cours et des investissements supplémentaires, soit :
À cela s'ajoute la poursuite des investissements pour réduire les impacts des pluies importantes comprenant des projets tels que :
Monsieur le président,
Ce soir, nous adoptons le budget 2024 de la Ville de Gatineau. Ce processus démocratique, qui a été rigoureux et qui s'est étendu sur plusieurs mois, touche enfin à sa fin. Je tiens à remercier toutes les personnes qui y ont contribué, de près ou de loin.
Ces remerciements, je tiens aussi à les exprimer à nos équipes municipales qui naviguent avec beaucoup de résilience et de professionnalisme. Merci. Lors de l'étude budgétaire du mois dernier, un travail considérable a été réalisé. Le comité exécutif avait formulé plus de 45 recommandations, auxquelles se sont ajoutées des demandes de changements et d'amendements déposées par les membres du Conseil. Cela témoigne de notre engagement collectif. Ce budget n'est donc pas celui de la mairesse ni celui du comité exécutif; il appartient au conseil municipal. Il reflète notre constante attention envers les citoyens et les citoyennes. J'ai sentie autour de cette table, une grande sensibilité face au contexte économique difficile auquel nous sommes tous confrontés.
Il est important de rappeler que les discussions budgétaires ont commencées en juin dernier. Les demandes des élus ont été abordées en amont, lors des caucus sectoriels avec l'équipe administrative. De plus, l'ensemble des membres du conseil, incluant les membres du nouveau comité des finances, ont été invités à prendre part aux délibérations budgétaires du comité exécutif.
Les documents de travail ont été préalablement partagés en vue de la semaine d'étude budgétaire, qui s'est déroulée du 30 octobre au 3 novembre derniers. Cette séance publique, en présence des médias et diffusée en direct sur le Web, a permis d'approfondir les enjeux et solutions, offrant à tous une vision claire de la santé financière de notre ville. Ce fut, une fois de plus, une occasion d'apprécier le travail des comités et commissions et de tenir les débats de fond sur les choix à faire dans le cadre de ce rendez-vous, annoncé presque 1 an à l'avance. Cette semaine est aussi importante pour donner des orientations claires à notre administration afin qu'elle puisse fournir l'information, les données et les chiffres, qui nous permettent de présenter un budget équilibré. C'est là tout son objectif. Gatineau se distingue par sa transparence, une pratique que nous devons non seulement célébrer, mais aussi préserver.
Il y a certainement d'autres améliorations à faire pour renforcer l'efficacité et mieux capter les préoccupations des élus pour la préparation budgétaire et cette réflexion-là sera faite en prévision du prochain exercice.
Les gens de Gatineau, et c'est le cas ailleurs au Québec, sont confrontés à d'importants déséquilibres. En plus de l'augmentation de l'inflation qui nous frappe et des taux d'intérêt qui ont monté en flèche, on fait face à une crise du logement sans précédent, à une augmentation alarmante de l'itinérance et à une augmentation des recours aux services de dépannage alimentaire dans la région1.
Dans le déséquilibre, il y a aussi l'argent que les villes du Québec, comme Gatineau, injectent dans des champs de compétence qui ne sont pas les leurs. Par exemple fournir des terrains scolaires au Gouvernement du Québec pour construire les écoles. J'insiste, on est heureux de voir des écoles pousser dans nos quartiers. On ne croit toutefois pas que c'est à nous de dépenser des millions pour ça.
Le déséquilibre on le vit, et on le subit aussi en transport. Un déséquilibre engendré par une pandémie dont on fait encore les frais. La Société de transport de l'Outaouais (STO) peine à récupérer son achalandage, même si cela progresse et fait face à un déficit structurel récurrent. Je rappelle que 10 % du budget de la Ville, soit plus de 80 M$, sont consacrés uniquement à notre transporteur public.
Quand on travaille un budget municipal, il faut prendre en considération la charge sur les épaules de nos citoyens et aussi de nos citoyens corporatifs.
Gatineau a été la première grande ville à présenter un nouveau rôle d'évaluation foncière dans un contexte post-pandémique où le marché immobilier a considérablement évolué au cours des trois dernières années. Ce nouveau rôle, qui ne génère aucun revenu additionnel directe pour la Ville, a des répercussions significatives : uniquement dû à l'effet du nouveau rôle, près de deux tiers des propriétés verront leurs taxes augmenter, de même que 8 commerces sur 10. C'est du jamais vu.
Ça, c'est un vrai choc tarifaire. Et il était évident qu'il fallait en tenir compte dans une vision macro.
Dans les dernières semaines, j'ai saisi toutes les occasions de faire valoir la situation de Gatineau auprès du Gouvernement du Québec et à proposer des pistes de solutions pour aider les citoyens. Ce travail, je le fais alors que nous sommes au cœur d'une refonte de la Loi sur la fiscalité municipale au Québec, le projet de loi 39. Dans le budget 2024, nous avons déjà tenu compte des augmentations provenant du point de croissance de la taxe de vente du Québec (TVQ). Il s'agit d'ailleurs d'un montant considérable qui passera de 3 à 14 millions de dollars en 2024. Ces 11 millions représentent à eux seuls, pour vous donner un ordre de grandeur, l'équivalent de 2 % de taxe. C'est un gain qu'on accueille volontiers dans le contexte que l'on vit.
Dans tout ce déséquilibre, les membres du conseil municipal ont donc jonglé avec un défi immense : trouver une position d'équilibre :
L'écosystème dans lequel nous évoluons présentement relève presque du funambulisme.
Développer des infrastructures et maintenir des services dans ce contexte inflationniste a exigé des acrobaties, des efforts considérables et une grande agilité lors de l'élaboration de ce budget.
Nous avons veillé à limiter l'augmentation des taxes résidentielles à 2,9 % et celle des taxes non résidentielles à 3,9 %, démontrant une approche responsable pour préserver nos opérations sans excès et en optimisant chaque dollar dépensé. Ces augmentations sont conformes au Plan décennal financier de la Ville. Comparativement à d'autres villes telles que Laval, Montréal et Québec, nos propositions restent compétitives malgré ces défis.
On présente aujourd'hui, un budget équilibré avec une croissance de près de 8 % par rapport à l'année dernière, pour un montant total de 803,5 millions de dollars.
La Ville continue de maintenir un faible taux de service de la dette, le plus bas parmi les grandes villes du Québec.
Ce budget nous permet aussi de maintenir tous nos services en 2024, mais également de les améliorer. La Ville de Gatineau, quatrième ville en importance au Québec, investit pour accroître sa capacité à répondre aux attentes de nos citoyens. Permettez-moi de vous donner quelques exemples concrets :
Tout n'est pas une question d'argent. C'est aussi une question d'organisation du travail pour que l'argent de vos taxes arrivent le plus rapidement possible sur le terrain dans des projets concrets. D'ailleurs, les changements récents au Service des infrastructures et la création de 17 nouveaux postes visent justement à renforcer nos capacités de livraison. Cette transformation implique aussi que chaque projet d'envergure s'appuiera désormais sur un vrai plan d'affaires. Il est essentiel de savoir, de voir et de reconnaître qui sont les partenaires potentiels avec qui travailler, quel serait le meilleur montage financier, quelles sources de subventions sont possibles pour créer des effets de levier ou pour réduire les risques. Il faut savoir combien ça peut vraiment coûter et comment on peut mieux livrer.
Je suis satisfaite de ce troisième budget du mandat. Je suis consciente qu'un budget n'est jamais parfait. Ce conseil a trouvé cependant une position d'équilibre dans le déséquilibre : un équilibre entre les besoins de croissance et la capacité financière de la Ville, à l'avantage des citoyens.
Je tiens à rappeler que ce conseil municipal a investi plus de 12 millionsi de dollars dans l'amélioration des services au cours des trois derniers budgets, y compris celui-ci. Cela représente deux fois plus d'argent que ce qui a été investi lors du précédent mandat, parce qu'il faut investir dans une ville en croissance pour offrir des services de qualité. Ces services, on vous les offre en s'assurant de garder et d'attirer des talents au sein de l'organisation. Parce que Gatineau, ça se vit ici! Nous restons fidèles à nos objectifs du programme du conseil et nous sommes alignés avec notre plan financier à long terme, notre carte maitresse pour nos investissements, couvrant la période de 2023 à 2032.
Il faut continuer à soutenir la croissance de notre ville tout en préservant notre santé financière.
Merci, et bonne soirée
France Bélisle
Mairesse
1 Une crise du logement sans précédent, avec un taux d'inoccupation de 0,8 % et les prix les plus élevés pour un logement 4 et demi au Québec; L'augmentation alarmante de l'itinérance, en hausse de 268 % au cours des dernières années; Une augmentation de 24 % des recours aux services de dépannage alimentaire dans la région, touchant une personne sur cinq travaillant mais nécessitant une assistance alimentaire.
i Des investissements de 12 349 000 dollars pour améliorer les services dans les budgets de 2022 à 2024. En comparaison, le conseil avait investi seulement 4,7 millions de dollars entre 2018 et 2021, ce qui représente une augmentation de plus de 262 %.
Reconnue pour sa qualité de vie, Gatineau est une ville de 292 000 habitants. Elle est située sur la rive nord de la rivière des Outaouais, et s'étend à l'est et à l'ouest de la rivière Gatineau.