Ville de Gatineau
Jean-Philippe Chaussé fait face à 17 accusations en matière de crimes sexuels : le SPVG recherche d'autres victimes
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Ce communiqué a été publié le 10 mai 2021. L'information dans ce communiqué pourrait ne plus être à jour et certains liens pourraient ne plus être fonctionnels.

Ville de Gatineau
Communiqué
Jean-Philippe Chaussé fait face à 17 accusations en matière de crimes sexuels : le SPVG recherche d'autres victimes

Gatineau, le 10 mai 2021. – Le 5 mai dernier, peu après 14 h, le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) a procédé à l'arrestation de Jean-Philippe Chaussé à la suite d'une enquête pour agression sexuelle. À ce jour, six victimes ont porté plainte contre l'individu et les enquêteurs craignent qu'il y en ait davantage.


Faits en bref

Jean-Philippe Chaussé, un résident de Gatineau âgé de 27 ans, fait face à de multiples accusations en matière de crimes sexuels :
- Agression sexuelle (une accusation);
- Agression sexuelle armée (trois accusations);
- Introduction par effraction dans le but de commettre une agression sexuelle (une accusation);
- Agression sexuelle sur un enfant de moins de 16 ans (trois accusations);
- Agression sexuelle ayant causé des lésions (deux accusations);
- Séquestration (une accusation);
- Production de pornographie juvénile (deux accusations);
- Distribution de pornographie juvénile (une accusation);
- Avoir rendu accessible une image intime (trois accusations).
L'enquête a débuté à la suite d'une plainte pour une agression sexuelle qui aurait été commise en 2017. Des expertises menées au cours de l'enquête ont notamment permis aux policiers d'identifier d'autres victimes, qui ont décidé de porter plainte.
Les enquêteurs ont découvert divers éléments de preuve, comme des photos et des vidéos intimes, qui laissent croire qu'il y ait d'autres victimes.
Bien que les agressions sexuelles qui lui sont reprochées auraient eu lieu entre 2012 et 2017, il pourrait en avoir commis à d'autres moments. Certaines victimes sont mineures et d'autres, majeures.
Plusieurs des victimes auraient fait la connaissance de Jean-Philippe Chaussé par l'entremise de l'organisme Héberge-Ados, qui collabore étroitement avec le SPVG.
Jean-Philippe Chaussé est aussi un militaire réserviste depuis juillet 2020.
L'accusé a séjourné dans plusieurs régions et pourrait avoir fait des victimes dans différents milieux.
Il est détenu depuis son arrestation.
L'enquête se poursuit. Toute personne croyant avoir été victime de l'accusé ou ayant des informations au sujet de cette enquête peut communiquer avec la ligne INFO du SPVG au 819 243-4636, option 5.

Modus operandi

Le modus operandi était le même pour cinq des six victimes connues : Jean-Philippe Chaussé aurait rencontré ses victimes par l'intermédiaire de l'organisme à but non lucratif Héberge-Ados de Gatineau, qu'il avait lui-même fréquenté adolescent et où il était devenu bénévole.
Il aurait noué une relation amoureuse avec les jeunes filles mineures. Une fois la relation de confiance établie, il aurait eu des relations sexuelles avec elles.
Dans certains cas, les victimes n'avaient pas l'âge de consentir à une relation sexuelle en raison de leur jeune âge.
Lors de ces relations sexuelles, l'accusé aurait dépassé les limites consenties et forcé ses victimes à poursuivre des actes non consentis. Certaines agressions auraient causé des blessures corporelles et d'autres auraient été commises avec une arme.

Message aux victimes

L'aspect psychologique et de manipulation de ce type d'agression est important et peut accroître la difficulté, pour les victimes, à en parler ou à porter plainte. Le Service de police tient à rassurer les victimes que leur désir de porter plainte officiellement ou non sera toujours respecté. Les victimes sont au coeur des interventions des policiers.
Lorsque des victimes développent des sentiments amoureux envers une personne qui les abusera par la suite, il peut être encore plus bouleversant pour elles de parler de l'agression sexuelle ou de porter plainte.
Il est important de rappeler que le consentement à une relation sexuelle peut être retiré à tout moment.
Le fait de consentir à une relation sexuelle ne donne pas le droit au partenaire de dépasser les limites et de poursuivre l'acte lorsque la victime demande de cesser. En aucun cas, des sentiments amoureux ne peuvent justifier de tels agissements, qui constituent une agression sexuelle.

Enquête sur les crimes en série

En fonction de la Loi sur la police, le SPVG a informé la Sûreté du Québec que plusieurs dossiers d'agressions sexuelles sur son territoire pourraient être liés et qu'il pourrait y avoir d'autres victimes.
Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. Il s'agit d'une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d'identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes.
L'enquête est toujours menée par le SPVG et l'étroite collaboration se poursuit avec la Sûreté du Québec.


Image

Photo de Jean-Philippe Chaussé
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Publié par
Service de police de la Ville de Gatineau
Source
Service de police de la Ville de Gatineau
police.medias@gatineau.ca
@policegatineau

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Reconnue pour sa qualité de vie, Gatineau est une ville de 292 000 habitants. Elle est située sur la rive nord de la rivière des Outaouais, et s'étend à l'est et à l'ouest de la rivière Gatineau.

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