Gatineau, le 5 mars 2019. – Dans le cadre du Mois de la prévention de la fraude, le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) souhaite informer la population de certains stratagèmes auxquels ont recours les fraudeurs pour soutirer de l'argent à leurs victimes. Une des tendances actuelles met en scène la cryptomonnaie, plus précisément les bitcoins.
Faits en bref
| ● | En 2019, le SPVG a reçu 28 plaintes de victimes de divers stratagèmes de fraude, y compris la cryptomonnaie. |
| ● | Ces fraudes sont effectuées par appels téléphoniques, messages textes ou courriels ainsi que sur des sites Web de recherche d'emploi. |
| ● | Les victimes sont généralement dirigées vers un guichet de bitcoins situé dans un endroit public autre qu'une institution financière. |
Divers stratagèmes sont mis de l'avant par les fraudeurs
| ● | Le chèque ou le virement bancaire inexact
- Le fraudeur, soit un nouvel ami ou l'employeur de la victime, effectue un virement bancaire ou remet un chèque à la victime. Or, le montant est plus élevé que convenu. Plutôt que d'émettre un nouveau chèque, le fraudeur demande à la victime de lui rembourser le montant versé en trop par bitcoins ou encore par cartes cadeaux.
- Par la suite, lorsque la victime dépose le chèque, il s'avère être sans fonds.
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| ● | Le faux agent de l'Agence du revenu du Canada (ARC)
- Le fraudeur contacte sa victime par téléphone et lui indique qu'elle doit une certaine somme au gouvernement qu'elle doit payer sur le champ pour éviter l'arrestation et l'emprisonnement.
- Le fraudeur demande un paiement en bitcoins ou en cartes prépayées.
- Depuis le début de l'année 2020, ce type de fraude représente 57 % des cas de l'ensemble des fraudes téléphoniques rapportées au SPVG.
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| ● | Le membre de la famille dans le besoin
- Le fraudeur contacte sa victime par téléphone et lui explique qu'un membre de sa famille a été arrêté ou est emprisonné.
- Le fraudeur exige un montant d'argent en transfert bitcoins pour qu'il soit libéré.
- Le même stratagème peut se produire sous le prétexte d'une histoire d'amour invraisemblable. Le fraudeur établit une relation de confiance avec sa victime et lui soutire ensuite de l'argent sous différents prétextes. Les virements peuvent être faits par bitcoins ou par Moneygram.
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Dans tous les cas, comme les victimes effectuent volontairement les transferts via leur institution financière, elles se voient refuser le remboursement des sommes perdues.
Qu'est-ce que la cryptomonnaie et pourquoi l'utiliser pour frauder ?
- La cryptomonnaie est une monnaie virtuelle dont l'usage est complexe. Les bitcoins sont une forme de cryptomonnaie.
- Elle n'existe pas sous forme de billets ou de pièces de monnaie.
- Elle n'est pas réglementée ni gérée par des lois protégeant de la fraude.
- La cryptomonnaie complexifie le retraçage d'une transaction et peut faciliter le vol d'identité.
- Compte tenu de l'émergence de ce phénomène sur le territoire de la Ville de Gatineau, la population est invitée à faire preuve de prudence lors de transactions avec ce type de monnaie.
Conseils de prévention
- Méfiez-vous lorsque l'information reçue est limitée et vague ou qu'elle provient de sites tape à l'oeil et comporte des erreurs d'orthographe.
- Questionnez-vous si l'on fait miroiter qu'aucun risque n'est associé à la démarche, qu'on peut faire beaucoup d'argent rapidement ou qu'il est urgent d'agir.
- Méfiez-vous si des menaces sont proférées pour que vous fassiez ce qu'on vous demande.
- Si une affaire semble trop belle pour être vraie, c'est probablement le cas!
- En cas de doute, communiquez avec le SPVG au 819 246-0222.
